
De lâatelier au laboratoire
En 2004, Benjamin Kiffel, photographe plasticien, investit la galerie La pierre large pour en faire son atelier. Au fil des expositions, le lieu sâouvre progressivement Ă quelques artistes invitĂ©s.
En 2013, La rĂ©volution se poursuit avec lâinstallation dâĂ©crans. Ce choix technique marque un tournant crucial dans la vie du lieu, avec une rĂ©flexion constante autour de la monstration photographique, un questionnement permanent sur le statut de lâimage mais aussi des perspectives renouvelĂ©es en termes dâespace et de narration. Le travail scĂ©nographique prend alors une dimension nouvelle en introduisant une dynamique particuliĂšre dans la narration tout en confrontant lâobjet photographique avec sa reprĂ©sentation numĂ©rique. DĂšs lors, lâatelier devient galerie avec lâorganisation de 4 Ă 8 expositions par saison.
En 2018, BĂ©nĂ©dicte Bach, plasticienne, rejoint la galerie. DĂšs lors, les deux artistes multiplient les expositions en faisant appel Ă une plĂ©iade dâartistes confirmĂ©s comme Ă©mergents ou mĂȘme en organisant leur premiĂšre exposition solo. Un Ă©clectisme qui sâinscrit toutefois dans une ligne claire visant Ă donner Ă voir les diffĂ©rentes facettes de la photographie plasticienne et de la vidĂ©o expĂ©rimentale.
Le LAB, clé de voûte de la galerie La pierre large
En 2019, la galerie La pierre large poursuit sa mue pour devenir le laboratoire de lâimage contemporaine : le LAB. Fruit d’une rĂ©flexion permanente, Ă la croisĂ©e des problĂ©matiques inhĂ©rentes aux artistes, d’une exigence curatoriale et de la relation avec le public, le LAB offre un cadre renouvelĂ© pour aborder la question sous un angle global et nouveau. Sous forme associative, Le LAB vient renforcer les moyens dâaction de la galerie tout en maintenant son originalitĂ©. Au-delĂ dâun aspect organisationnel, le LAB est un moyen dâaffirmer clairement le soutien aux artistes et Ă la crĂ©ation avec lâattribution de bourses dâexpositions significatives et de
conditions de monstration respectueuses du travail des artistes invités.
Le LAB offre également un cadre unique dans lequel le volet curatorial est assuré par les deux artistes Bénédicte Bach et Benjamin Kiffel. Une autre façon de partager et de donner à voir la photographie plasticienne et la vidéo expérimentale à travers le prisme du regard exigent de plasticiens engagés.
Ce travail Ă quatre mains et deux tĂȘtes est Ă©galement mis au service des actions de mĂ©diation construites pour des publics variĂ©s (scolaires, Ă©tudiants, salariĂ©s âŠ) au fil des expositions. DĂ©sormais, le LAB a vocation Ă porter les expositions des artistes invitĂ©s au sein de la galerie comme les Ă©vĂ©nements hors-les-murs.